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Message de gls posté le 02-04-2018 à 12:20:12 (S | E | F)
Bonjour bernard voici la correction.
Je passais mon enfance à la campagne avec mes parents. Mon père possédait un grand terrain où il semait du blé et de l’orge. Que notre vie était heureuse ! Je jouais avec mon frère cadet et ma sœur benjamine dans la nature. J’aimais les montagnes, les plaines et le gazouillis des oiseaux. Nous avions des vaches, des chèvres, des volailles, j’avais mon cheval personnel qui était noir et fort. Ma mère nous préparait quotidiennement du lait frais et du beurre naturel. Nous n’achetions pas de légumes du souk, nous avions les nôtre, tout était bio. Mon père était fier et rassuré, car la récolte était bonne cette année-là, je me souviens de son visage souriant ! Cette saison, je vais régler toutes mes dettes » déclara mon père.
A l'époque, il n'y avait ni télévision ni électricité. Après le dîner, je regagnais mon lit pour dormir, je regardais la pleine lune par la fenêtre et j’éteignais la bougie à deux heures du matin. Durant une nuit calme, après avoir dormi, j’entendis des bruits à l'extérieur de la maison, notre chien hurlait et ma mère cria et appela au secours. Quand je sortis, la nuit était claire comme en plein jour. Le malheur s’abattit sur nous. A trois jours du début des moissons, quelqu’un avait brûlé toute la récolte de la saison, tous les rêves et les espoirs de ma famille s'étaient envolés. Les villageois et leurs enfants étaient sur place pour nous aider, mais leur action n’avait donné aucun résultat.
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Message de gls posté le 02-04-2018 à 12:20:12 (S | E | F)
Bonjour bernard voici la correction.
Je passais mon enfance à la campagne avec mes parents. Mon père possédait un grand terrain où il semait du blé et de l’orge. Que notre vie était heureuse ! Je jouais avec mon frère cadet et ma sœur benjamine dans la nature. J’aimais les montagnes, les plaines et le gazouillis des oiseaux. Nous avions des vaches, des chèvres, des volailles, j’avais mon cheval personnel qui était noir et fort. Ma mère nous préparait quotidiennement du lait frais et du beurre naturel. Nous n’achetions pas de légumes du souk, nous avions les nôtre, tout était bio. Mon père était fier et rassuré, car la récolte était bonne cette année-là, je me souviens de son visage souriant ! Cette saison, je vais régler toutes mes dettes » déclara mon père.
A l'époque, il n'y avait ni télévision ni électricité. Après le dîner, je regagnais mon lit pour dormir, je regardais la pleine lune par la fenêtre et j’éteignais la bougie à deux heures du matin. Durant une nuit calme, après avoir dormi, j’entendis des bruits à l'extérieur de la maison, notre chien hurlait et ma mère cria et appela au secours. Quand je sortis, la nuit était claire comme en plein jour. Le malheur s’abattit sur nous. A trois jours du début des moissons, quelqu’un avait brûlé toute la récolte de la saison, tous les rêves et les espoirs de ma famille s'étaient envolés. Les villageois et leurs enfants étaient sur place pour nous aider, mais leur action n’avait donné aucun résultat.
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Réponse : texte à corriger de gls, postée le 02-04-2018 à 13:09:38 (S | E)
Bonjour à tous et merci d'avance
Voici la suite du texte
***Mon père fit tout pour l’étouffer, ne voulut croire qu’aucun miracle n’empêcherait ses rêves de partir en fumée, il ne cessa qu’après le lever du soleil. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de ramasser nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père dans cette situation d’inquiétude et de chagrin. Nous montâmes dans la charrette, mon père ne parla à personne, ma mère n’osa pas lui dire un mot. Ma mère, ma soeur,mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et des souvenirs, nous perdîmes notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste, il était déçu. « J’ai fais tout les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des gens qui cèdent, je repars à zéro. » continua-t-il en me regardant les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, nous étions complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtre. Mon père loua une chambre qui était sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour nous habiter aux bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avequelques mois,on aura notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais la confiance à mon père et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre » ma sœur, mon frère, ma mère et moi sautâme de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Merci beaucoup
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Réponse : texte à corriger de bernard02, postée le 02-04-2018 à 23:39:12 (S | E)
Bonsoir.
Pour cette 1re partie, c'est presque parfait (demain, je regarderai la 2e et dernière).
Je passais mon enfance à la campagne avec mes parents. Mon père possédait un grand terrain où il semait du blé et de l’orge. Que notre vie était heureuse ! Je jouais avec mon frère cadet et ma sœur benjamine dans la nature. J’aimais les montagnes, les plaines et le gazouillis des oiseaux. Nous avions des vaches, des chèvres,(supprimer la virgule et la remplacer par "et") des volailles, j’avais mon cheval personnel qui était noir et fort. Ma mère nous préparait quotidiennement du lait frais et du beurre naturel. Nous n’achetions pas de légumes du souk, nous avions les nôtre (pluriel), tout était bio. Mon père était fier et rassuré, car la récolte était bonne cette année-là, je me souviens de son visage souriant ! (ouvrir les guillemets) Cette saison, je vais régler toutes mes dettes » déclara mon père.
A l'époque, il n'y avait ni télévision ni électricité. Après le dîner, je regagnais mon lit pour dormir, je regardais la pleine lune par la fenêtre et j’éteignais la bougie à deux heures du matin. Durant une nuit calme, après avoir dormi, j’entendis des bruits à l'extérieur de la maison, notre chien hurlait et ma mère cria et appela au secours. Quand je sortis, la nuit était claire comme en plein jour. Le malheur s’abattit sur nous. A trois jours du début des moissons, quelqu'un (apostrophe) avait brûlé toute la récolte de la saison, tous les rêves et les espoirs de ma famille s'étaient envolés. Les villageois et leurs enfants étaient (étaient venus) sur place pour nous aider, mais leur action n’avait donné aucun résultat.
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 03-04-2018 à 10:25:03 (S | E)
Bonjour Bernard02 et merci beaucoup.
Je passais mon enfance à la campagne avec mes parents. Mon père possédait un grand terrain où il semait du blé et de l’orge. Que notre vie était heureuse ! Je jouais avec mon frère cadet et ma sœur benjamine dans la nature. J’aimais les montagnes, les plaines et le gazouillis des oiseaux. Nous avions des vaches, des chèvres et des volailles, j’avais mon cheval personnel qui était noir et fort. Ma mère nous préparait quotidiennement du lait frais et du beurre naturel. Nous n’achetions pas de légumes du souk, nous avions les nôtres, tout était bio. Mon père était fier et rassuré, car la récolte était bonne cette année-là, je me souviens de son visage souriant ! « Cette saison, je vais régler toutes mes dettes » déclara mon père.
A l'époque, il n'y avait ni télévision ni électricité. Après le dîner, je regagnais mon lit pour dormir, je regardais la pleine lune par la fenêtre et j’éteignais la bougie à deux heures du matin. Durant une nuit calme, après avoir dormi, j’entendis des bruits à l'extérieur de la maison, notre chien hurlait et ma mère cria et appela au secours. Quand je sortis, la nuit était claire comme en plein jour. Le malheur s’abattit sur nous. A trois jours du début des moissons, quelqu'un avait brûlé toute la récolte de la saison, tous les rêves et les espoirs de ma famille s'étaient envolés. Les villageois et leurs enfants étaient venus sur place pour nous aider, mais leur action n’avait donné aucun résultat.
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Réponse : texte à corriger de bernard02, postée le 03-04-2018 à 16:02:35 (S | E)
Bonjour.
La 1re partie est correcte, il n'est plus nécessaire de la modifier.
Quant à la 2e et dernière partie, les points suivants sont à revoir :
Mon père fit tout pour l’étouffer(verbe à changer, mais à quoi se rapporte-t-il ici ?), ne voulut croire qu’aucun miracle n’empêcherait ses rêves de partir en fumée (à reformuler, car ce n'est pas assez compréhensible), il ne cessa (espace en trop) qu’après le lever du soleil. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de ramasser (j'écrirais "de rassembler") nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père dans cette situation d’inquiétude et de chagrin ("aussi" suivi d'adjectifs). Nous montâmes dans la charrette, mon père ne parla à personne, ma mère n’osa pas lui dire un mot. Ma mère, ma soeur, (espace après la virgule)mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et des souvenirs, nous perdîmes notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste, il était déçu. « J’ai fais tout (vous confondez le participe passé et le présent de l'indicatif et "tout" s'accorde ici) les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des gens qui cèdent, je repars à zéro. » continua-t-il en me regardant (préposition à insérer)les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, nous étions complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtre (au pluriel). Mon père loua une chambre qui était sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour nous habiter aux bonnes conditions (à reformuler : par une proposition sans utiliser l'infinitif et en remplaçant l'article contracté par une préposition, etc.), l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avequelques (mot collé à remplacer) mois,on aura notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais la (article à supprimer) confiance à (à remplacer) mon père et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre » (virgule) ma sœur, mon frère, ma mère et moi sautâme(il manque une lettre) de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Merci beaucoup (point ou point d'exclamation)
Il reste peut-être d'autres points (moins importants) à revoir, mais je préfère que vous envoyiez une autre mouture modifiée en fonction des anomalies ci-dessus, avant d'aller plus loin.
A bientôt !
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 05-04-2018 à 18:40:25 (S | E)
Bonjour Bernard.
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il ne cessa pas d'essayer par tous les moyens disponibles pour circonscire le feu, ne voulut croire qu’aucun miracle n’empêcherait ses rêves de partir en fumée. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi inquièt et chagrin (est-ce qu'il est incorrect de dire dans une situation de chagrin ? ). Nous montâmes dans la charrette, mon père ne parla à personne, ma mère n’osa pas lui dire un mot. Ma mère, ma soeur, mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et des souvenirs, nous perdîmes notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste et déçu. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des gens qui cèdent, je repars à zéro. » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, nous étions complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtres. Mon père loua une chambre qui était sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour l'habitat dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avec quelques mois,on aura notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en mon père et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre », ma sœur, mon frère, ma mère et moi sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Merci beaucoup mon ami !
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Réponse : texte à corriger de reneke, postée le 05-04-2018 à 20:48:33 (S | E)
Bonjour, Je ne connais pas le fonctionnement du site, et peut-être que je me mêle de ce que je ne dois pas, auquel cas, je m'en excuse d'avance :-)
Mon père faisait tout pour éteindre le eu. Il tenta par tous les moyens de le circonscrire et ne voulut croire qu'aucun miracle n'empêcherait ses rêves de partir en fumée. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi peiné et inquiet. Nous montâmes dans la charrette, mon père et ma mère demeurèrent silencieux. Alors que nous ignorions notre destination, nous quittâmes notre maison, nos souvenirs, et ainsi nous perdîmes notre foyer. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste et déçu. « J’ai fait tous les efforts possibles, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas de ceux qui cèdent, je repartirai à zéro. » (pas de point) continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtres. Mon père loua une chambre qui était sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour l'habitat dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avec quelques mois,on aura notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en mon père et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre », ma sœur, mon frère, ma mère et moi sautâmes de joie. Enfin, notre vie allait devenir agréable.
Merci beaucoup mon ami !
NB : Le contenu est légèrement changé, en tenant compte de ...la concision des phrases, de la précision, et d'une tournure plus francophone. Bonne soirée.
Réponse : texte à corriger de alienor64, postée le 06-04-2018 à 00:05:51 (S | E)
Bonsoir reneke
Puisque vous ne connaissez pas le fonctionnement du forum, il est temps de le découvrir ; vous auriez dû le faire avant de vous lancer tête baissée dans ce qui n'est pas une aide à la correction, mais un texte remanié prêt à être recopié, et surtout lire l'avertissement du webmaster en haut de la page où vous avez écrit et que je vous recopie ici :
Si vous souhaitez corriger un texte, merci de n'indiquer que les erreurs et des explications pour que la personne puisse les corriger, et non un texte tout corrigé.
Vous voilà informé.
Réponse : texte à corriger de bernard02, postée le 06-04-2018 à 17:06:38 (S | E)
Bonjour gls.
Afin de ne pas perdre de temps pour rien (ou presque), je préfère suspendre ma correction et ne la reprendre que lorsque je saurai si vous allez recopier (intégralement ou presque) le texte de reneke.
J'attendrai donc votre nouvelle mouture (quelle qu'elle soit) avant de me "remettre au travail" .
Je pense que vous n'aurez aucun mal à me comprendre.
Bon courage et à bientôt.
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 09-04-2018 à 10:38:37 (S | E)
Bonjour Bernard, Alienord et Reneke et merci pour vos interventions positives.
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il essaya par tous les moyens disponibles pour le circonscire, ne voulut croire qu’aucun miracle n’empêcherait ses rêves de partir en fumée. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi inquièt et chagrin (est-ce qu'il est incorrect de dire dans une situation de chagrin ? ). Nous montâmes dans la charrette, mon père demeura silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors que ma mère, ma soeur, mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et des souvenirs et ainsi nous perdîmes notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste et déçu. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des ceux qui cèdent, je repars à zéro. » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtres. Mon père loua une chambre qui était sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour l'habitat dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avec quelques mois,on aura notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en mon père et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre », ma sœur, mon frère, ma mère et moi sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
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Modifié par gls le 09-04-2018 10:48
Réponse : texte à corriger de bernard02, postée le 09-04-2018 à 12:27:21 (S | E)
Bonjour.
Voici quelques points à revoir :
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il essaya par tous les moyens disponibles pour (je préfère "de") le circonscire (une faute), ne voulut croire qu’aucun miracle n’empêcherait ses rêves de partir en fumée (à reformuler pour ne pas enchaîner autant de formes négatives). Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi inquiet et chagrin (à supprimer). Nous montâmes dans la charrette, mon père demeura (un autre verbe, ayant à peu près le même sens, est plus courant en contexte) silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors que ma mère (à remplacer par un pronom pour éviter une répétition), ma soeur, mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et des souvenirs (quitter des souvenirs me gêne) et ainsi nous perdîmes (à inverser) notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste et déçu (un "visage déçu" ne se dit pas vraiment). « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des ceux qui cèdent, je repars à zéro. » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de (faute) nôtres. Mon père loua une chambre qui était (à supprimer) sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour l'habitat dans de bonnes conditions (à reformuler en n'utilisant plus le nom "habitat"), l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'avec (autre préposition ici) quelques mois, on aura ("nous aurons", c'est mieux) notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en mon père (utiliser un pronom pour ne pas répéter "mon père") et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Mon père (idem) entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un quartier propre (voulez-vous vraiment dire "propre" ?)», ma sœur, mon frère, ma mère et moi (je remplacerais par "nous")sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Bon courage et à bientôt.
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 09-04-2018 à 17:09:33 (S | E)
Bonjour Bernard et merci.
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il essaya par tous les moyens disponibles de circonscrire le feu et de sauver ses rêves de partir en fumée. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi chagrin. Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors qu'elle, ma soeur, mon frère et moi ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et nous perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des ceux qui cèdent, je repars à zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtres. Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour une vie dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'un jour nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Merci.
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Réponse : texte à corriger de bernard02, postée le 10-04-2018 à 13:18:10 (S | E)
Bonjour.
Il y a encore quelques points ou des expressions à corriger ou à améliorer :
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il essaya par tous les moyens disponibles de circonscrire le feu et de sauver ses rêves de partir en fumée.(à reformuler, je ne dirais pas "sauver ses rêves" ni qu'ils partent en fumée, ou alors, je l'écrirais autrement) Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et ordonna (utiliser un verbe avec un sens moins autoritaire) à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi chagrin. Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors qu'elle, ma soeur, mon frère et moi (essayez d'employer le pronom "nous" en remplacement) ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et nous perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit mon père. (ne répétez pas autant "mon père", remplacez-le par un pronom ici, mais essayez de le faire également dans les autres phrases) et « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne suis pas des ceux qui cèdent ("de ceux" et non "des ceux", ou alors dites qu'il ne fait pas partie de...), je repars à zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents de nôtres (déjà vu : à accorder). Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour une vie (le verbe) dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'un jour(virgule) nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à minuit, (précisément jusqu'à minuit ?) il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
Bon après-midi.
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 11-04-2018 à 13:21:52 (S | E)
Bonjour Bernard, je tiens à vous remercier pour votre intérêt.
Mon père faisait tout pour éteindre le feu, il essaya toute la nuit par tous les moyens disponibles de le circonscrire et de sauver ses rêves et son blé. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et demanda à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi chagrin. Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors que nous ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et nous perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit-il « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne fais pas partie de ceux qui cédent, je repars à zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de la beauté de cette ville, de ses grandes maisons, de la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents des nôtres. Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour vivre dans de bonnes conditions, l’essentiel était de se protéger dans un espace quelconque. « Je vais travailler par la force de mes mains et je vous promets qu'un jour, nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il entrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à la nuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! », un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
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Modifié par gls le 11-04-2018 13:45
Réponse : texte à corriger de alienor64, postée le 11-04-2018 à 23:44:31 (S | E)
Bonsoir gls
C'est à la demande de bernard02 que je vous propose mon aide pour continuer la correction de votre texte.
Mon père faisait tout pour éteindre le feu,(remplacez la virgule par un point-virgule) il essaya toute la nuit (ici, conjonction de coordination) par tous les moyens disponibles de le circonscrire et de (enlever ; à remplacer par une préposition indiquant le but) sauver ses rêves et son blé (le bâtiment qui est en feu, est-ce une maison ? une grange ? Ce serait bien de le préciser pour justifier le mot 'blé'). Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et demanda à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi chagrin( mieux, autre adjectif : malheureux ) . Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot, alors que(à remplacer par une conjonction de coordination) nous ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et nous( ici, ce pronom n'est pas utile : à enlever) perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit-il « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne fais pas partie de ceux qui cédent(accent grave), je repars à(autre préposition) zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui de(autre préposition) la beauté de cette ville, de(enlever) ses grandes maisons , de (à enlever ainsi que la virgule ; mettez une conjonction de coordination) la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents des nôtres. Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour vivre dans de bonnes conditions, l’essentiel était(à remplacer par le participe présent) de se protéger dans un espace quelconque(formulation maladroite ; supprimez ce qui est souligné et remplacez-le par un seul verbe 'abriter' que vous mettrez à la forme passive). « Je vais travailler par(autre préposition) la force de mes mains(mieux pour cette expression : 'bras' ) et je vous promets qu'un jour, nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il entrait(autre verbe : 'rentrer') tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à la nuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. « A force de forger, on devient forgeron ! »( ici, je ne vois pas l'utilité de cette maxime),(ponctuation forte à la place de la virgule) un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
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Bonne soirée
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 12-04-2018 à 11:35:15 (S | E)
M
Bonjour Alienor et meci à vous, Bernard Jij et d'autres correcteurs. Je suis content de votre existence parmi nous, tes interventions sont toujours.excellentes.
**Mon père faisait tout pour éteindre le feu ; il essaya toute la nuit et par tous les moyens disponibles de le circonscrire pour sauver ses rêves et son blé (sa terre réservée à l'agriculture de blé, j'ai parlé de ça dans la première partie du texte ci-dessus : «... Mon père possédait un grand terrain...). Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et demanda à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi triste. Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot et nous ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit-il « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne fais pas partie de ceux qui cèdent, je repars de zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui par la beauté de cette ville, ses grandes maisons et la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents des nôtres. Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour vivre dans de bonnes conditions, l’essentiel s'étant habrité. « Je vais travailler à la force de mes bras et je vous promets qu'un jour, nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il rentrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à la nuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. Un jour, mon père nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
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Modifié par gls le 12-04-2018 11:52
Réponse : texte à corriger de alienor64, postée le 12-04-2018 à 12:34:06 (S | E)
Bonjour gls
C'est presque parfait ! Il ne reste que peu d'erreurs :
- Voix passive : Lien internet
- Lien internet
-Mon père faisait tout pour éteindre le feu ; il essaya toute la nuit et par tous les moyens disponibles de le circonscrire pour sauver ses rêves et son blé (sa terre réservée à l'agriculture de blé, j'ai parlé de ça dans la première partie du texte ci-dessus : «... A trois jours du début des moissons...) ! Je n'avais pas lu toute l'histoire.
-Je n'avais jamais vu mon père aussi triste(comme plus loin vous parlez de 'son visage triste', mieux vaut employer ici : 'malheureux').
- Il n'y avait pas suffisamment d'argent pour vivre dans de bonnes conditions, l'essentiel s'étant habrité(incorrect + orthographe. Vous aviez écrit : 'était de se protéger de... ' ; je vous avais demandé de mettre le verbe 'était' au participe présent suivi de la préposition 'de' et de remplacer 'se protéger' par le verbe 'abriter' à l'infinitif et à la voix passive : voir liens) .
- Elle aimait beaucoup mon père. Un jour, mon père(pour éviter la répétition du mot, remplacez-le par un pronom démonstratif désignant le dernier élément cité : lisez ceci : Lien internet
et ceci : Lien internet
nous annonça une bonne nouvelle :
Bonne journée
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 12-04-2018 à 16:19:44 (S | E)
Bonjour Alienor et merci beaucoup. Voici tout le texte.
Je passais mon enfance à la campagne avec mes parents. Mon père possédait un grand terrain où il semait du blé et de l’orge. Que notre vie était heureuse ! Je jouais avec mon frère cadet et ma sœur benjamine dans la nature. J’aimais les montagnes, les plaines et le gazouillis des oiseaux. Nous avions des vaches, des chèvres et des volailles, j’avais mon cheval personnel qui était noir et fort. Ma mère nous préparait quotidiennement du lait frais et du beurre naturel. Nous n’achetions pas de légumes du souk, nous avions les nôtres, tout était bio. Mon père était fier et rassuré, car la récolte était bonne cette année-là, je me souviens de son visage souriant ! « Cette saison, je vais régler toutes mes dettes » déclara mon père.
A l'époque, il n'y avait ni télévision ni électricité. Après le dîner, je regagnais mon lit pour dormir, je regardais la pleine lune par la fenêtre et j’éteignais la bougie à deux heures du matin. Durant une nuit calme, après avoir dormi, j’entendis des bruits à l'extérieur de la maison, notre chien hurlait et ma mère cria et appela au secours. Quand je sortis, la nuit était claire comme en plein jour. Le malheur s’abattit sur nous. A trois jours du début des moissons, quelqu'un avait brûlé toute la récolte de la saison, tous les rêves et les espoirs de ma famille s'étaient envolés. Les villageois et leurs enfants étaient venus sur place pour nous aider, mais leur action n’avait donné aucun résultat. Mon père faisait tout pour éteindre le feu ; il essaya toute la nuit et par tous les moyens disponibles de le circonscrire pour sauver ses rêves et son blé. Le lendemain, les créanciers vinrent chez nous, mon père signa quelques papiers et demanda à ma mère de rassembler nos affaires. Je n’avais jamais vu mon père aussi malheureux. Nous montâmes dans la charrette, mon père resta silencieux, ma mère n’osa pas lui dire un mot et nous ignorions notre destination. Nous quittâmes notre maison et perdîmes ainsi notre bien. Je jetai un coup d’œil à mon père, son visage était triste. « J’ai fait tous les efforts nécessaires, c’est le destin ! » dit-il « Mais ne vous inquiétez pas, je suis capable de remonter la pente, je ne fais pas partie de ceux qui cèdent, je repars de zéro » continua-t-il en me regardant dans les yeux. Au bout de quelques jours, nous arrivâmes à Casablanca, complètement épuisés. Mon père vendit notre charrette pour avoir quelques dirhams. J’étais ébloui par la beauté de cette ville, ses grandes maisons et la propreté de ses rues. Les gens portaient des vêtements différents des nôtres. Mon père loua une chambre sordide pour toute la famille. Il n’y avait pas suffisamment d'argent pour vivre dans de bonnes conditions, l’essentiel étant d'être abrité. « Je vais travailler à la force de mes bras et je vous promets qu'un jour, nous aurons notre propre maison avec un jardin magnifique. » dit mon père. J’avais confiance en lui et je savais qu’il ferait l’impossible pour nous. Il rentrait tard à la maison, il travaillait de l’aube jusqu’à la nuit, il était fatigué. Ma mère était belle et avait les cheveux longs et noirs. Elle aimait beaucoup mon père. Un jour, celui-ci nous annonça une bonne nouvelle : « J’ai acheté une maison dans un beau quartier », nous sautâmes de joie. Enfin, notre vie serait agréable.
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Modifié par gls le 12-04-2018 16:26
Réponse : texte à corriger de alienor64, postée le 12-04-2018 à 23:35:28 (S | E)
Bonsoir gls
C'est très bien ! Votre texte est maintenant très correct. Un seul point est à rectifier, mais cela ne nécessite pas un nouvel envoi.
- ' l’essentiel étant d'être abrité(pluriel car vous êtes plusieurs : 'abrités') .
- Elle aimait beaucoup mon père. Un jour, celui-ci (correct ; mais je pensais à 'ce dernier' qui désigne aussi le dernier élément cité ; cela évite la répétition du mot) nous annonça une bonne nouvelle...'
Bonne continuation
Réponse : texte à corriger de gls, postée le 13-04-2018 à 10:58:34 (S | E)
Merci beaucoup mes amis !
Réponse : texte à corriger de alienor64, postée le 13-04-2018 à 14:40:46 (S | E)
Avec plaisir, gls !
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