Une étude de comportement
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Message de lefuongthuy posté le 10-02-2019 à 19:58:08 (S | E | F)
Bonjour,
J'ai écrit un texte que je voudrais bien corriger avec vous. Merci pour votre temps.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis dans les années soixante, dans un journal local, il y avait une petite annonce invitant les gens à participer dans une expérience de l’université de Yale. Le participant devrait avoir au moins vingt ans, qu’il ne soit pas étudiant ni lycéen. Le but de l’expérience est de tester comment la punition a une influence sur la mémoire. Ils seront deux à tirer au sort, un sera élève et l’autre sera enseignant. L’enseignant va lire une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève doit se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève seront dans deux salles séparées donc ils ne se voient pas. Si l’élève se trompe dans la liste, l’enseignant envoie alors un choc électrique sur la chaise que l’élève s’assoit dans l’autre salle. Le choc commence par quinze voltes, et puis progressivement augmente à trente voltes, quarante-cinq voltes, soixante voltes… jusqu’à quatre cents trente voltes. Il faut savoir qu’au delà de deux cents voltes, le choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, même provoquer la morte. Il y a même l’élève qui supplie l’enseignant d’arrêter de lui envoyer le choc parce qu’il a un problème de cœur et que choc peut être vital pour lui. L’enseignant a la protection totale des gens responsable de l’expérience. Quoi qui arrive à l’élève, l’enseignant ne sera pas condamné ou jugé. Il partira tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personne sur quarante vont jusqu’au but de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne vise pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il est indiqué dans le journal. C’est un trompeur. Le but véritable est pour étudier la soumission, pour étudier comment les gens se comportent vis-à-vis à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existe pas. C’est une personne de l’équipe pour faire croire aux participants que c’est au hasard qu’ils soient l’enseignant dans l’expérience. Le choc électrique n’existe pas non plus. C’est un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre chambre est punie pour ne pas se rappeler la liste. L’enseignant a le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe va toujours insister pour continuer parce qu’il leur dit que c’est nécessaire pour l’expérience et qu’il y a pas d’implication légale pour les participants. Le résultat montre que plus de la moitié des participants ont suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à une possibilité de faire mal à l’autre personne, ou même la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous serons intact au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Le résultat de cette expérience est utilisé pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand on voit les autres font ça et qu’on a la protection pour faire ça, alors on ne va pas trop penser ou faire le moral, on les suit. En fait, l’auteur de cette expérience est d’origine juive. La Shoah a un impact énorme sur la communauté juive dont il fait parti. Il s’intéresse alors à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Message de lefuongthuy posté le 10-02-2019 à 19:58:08 (S | E | F)
Bonjour,
J'ai écrit un texte que je voudrais bien corriger avec vous. Merci pour votre temps.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis dans les années soixante, dans un journal local, il y avait une petite annonce invitant les gens à participer dans une expérience de l’université de Yale. Le participant devrait avoir au moins vingt ans, qu’il ne soit pas étudiant ni lycéen. Le but de l’expérience est de tester comment la punition a une influence sur la mémoire. Ils seront deux à tirer au sort, un sera élève et l’autre sera enseignant. L’enseignant va lire une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève doit se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève seront dans deux salles séparées donc ils ne se voient pas. Si l’élève se trompe dans la liste, l’enseignant envoie alors un choc électrique sur la chaise que l’élève s’assoit dans l’autre salle. Le choc commence par quinze voltes, et puis progressivement augmente à trente voltes, quarante-cinq voltes, soixante voltes… jusqu’à quatre cents trente voltes. Il faut savoir qu’au delà de deux cents voltes, le choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, même provoquer la morte. Il y a même l’élève qui supplie l’enseignant d’arrêter de lui envoyer le choc parce qu’il a un problème de cœur et que choc peut être vital pour lui. L’enseignant a la protection totale des gens responsable de l’expérience. Quoi qui arrive à l’élève, l’enseignant ne sera pas condamné ou jugé. Il partira tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personne sur quarante vont jusqu’au but de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne vise pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il est indiqué dans le journal. C’est un trompeur. Le but véritable est pour étudier la soumission, pour étudier comment les gens se comportent vis-à-vis à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existe pas. C’est une personne de l’équipe pour faire croire aux participants que c’est au hasard qu’ils soient l’enseignant dans l’expérience. Le choc électrique n’existe pas non plus. C’est un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre chambre est punie pour ne pas se rappeler la liste. L’enseignant a le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe va toujours insister pour continuer parce qu’il leur dit que c’est nécessaire pour l’expérience et qu’il y a pas d’implication légale pour les participants. Le résultat montre que plus de la moitié des participants ont suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à une possibilité de faire mal à l’autre personne, ou même la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous serons intact au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Le résultat de cette expérience est utilisé pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand on voit les autres font ça et qu’on a la protection pour faire ça, alors on ne va pas trop penser ou faire le moral, on les suit. En fait, l’auteur de cette expérience est d’origine juive. La Shoah a un impact énorme sur la communauté juive dont il fait parti. Il s’intéresse alors à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 10-02-2019 à 21:22:10 (S | E)
Bonsoir lefongthuy
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis virgule dans les années soixante, dans un journal local, il y avait mieux : employez le verbe paraître une petite annonce invitant les gens à participer dans une expérience de l’université
Corrigez déjà jusqu'ici et repostez le texte s'il vous plaît.
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 12-02-2019 à 09:56:41 (S | E)
Bonjour gerold,
Voici la correction. Merci.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce paraissait dans un journal local, invitant les participants dans une expérience de l’université Yale. Les participants devraient avoir au moins vingt ans et ne pas être étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Chaque deux personnes seraient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant allait lire une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève allaient être dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts…jusqu’à quatre cents trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, le choc électrique pourrait avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème de cœur et que le choc pourrait être mortel pour lui. L’enseignant a eu l’autorité de l’équipe de l’expérience pour continuer le teste au tant qu’il voulait. Quoi qui arriverait à l’élève, l’enseignant ne serait pas condamné ou jugé. Il allait partir tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante allaient jusqu’au bout de l’expérience.
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 12-02-2019 à 20:40:34 (S | E)
Bonsoir lefongthuy
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce paraissait employez le passé composé dans un journal local, invitant
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 12-02-2019 à 21:11:04 (S | E)
(suite)
Alors pourquoi cette expérience est employez la forme interrogative intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne vise imparfait, mais plutôt "concerner" pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il est imparfait indiqué dans le journal. C’est imparfait un trompeur autre mot. Le but véritable est imparfait pour autre préposition étudier la soumission, pour autre préposition étudier cherchez un autre verbe pour éviter la répétion comment les gens se comportent imparfait vis-à-vis à autre préposition, mais vis-à-vis s'emploie plutôt pour les personnes et ne convient pas très bien un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existe imparfait pas. C’est imparfait une personne (ou un membre) de l’équipe
***: Je ne comprends pas bien, voulez-vous dire que les rôles de l'élève et de l'enseignant ne sont pas attribués au hasard, mais selon certains critères. Une petite explication serait peut-être utile.
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 13-02-2019 à 18:56:17 (S | E)
Bonjour gerold
Voici la correction de la première partie, avec une question sur le temps dans une phrase. Merci.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. (Est-ce que le fait d’utiliser l’imparfait dans un premier temps, et puis le conditionnel présent dans le deuxième est justifié ? Je ne comprends pas trop quel temps à choisir pour la phrase « l’une serait l’élève »). L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts…jusqu’à quatre cents trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiologique et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrive à l’élève, l’enseignant ne serait pas condamné ou jugé. Il partirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allés jusqu’au bout de l’expérience.
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 13-02-2019 à 21:52:43 (S | E)
Bonsoir lefongthuy
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait corrects à la réflexion, je dirais plutôt exacts, cet emploi de correct est peut-être un anglicisme. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. (Est-ce que le fait d’utiliser l’imparfait dans un premier temps, et puis le conditionnel présent dans le deuxième est justifié ? Je ne comprends pas trop quel temps à choisir pour la phrase « l’une serait l’élève »). L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts…jusqu’à quatre cents trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiologique on dirait plutôt cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qu'il arrive (ou : arrivât, subjonctif imparfait, plus littéraire à l’élève, l’enseignant ne serait pas condamné ou jugé ou : ni jugé ni condamné (plus logique). Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allés accord jusqu’au bout de l’expérience.
Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. Pourquoi le conditionnel ? en fait, vous pouvez dire aussi "l’une devait être l’élève et l’autre l’enseignant. Le conditionnel crée une perspective temporelle, les personnes sont d'abord choisies, puis un rôle leur est attribué. Si le premier verbe est au présent, on aura ensuite le futur : Deux personnes sont tirées au sort, l’une sera l’élève ... Les enfants utilisent souvent le conditionnel dans les jeux où ils se répartissent des rôles : "on dirait que je serais le gendarme et que toi tu serais le voleur".
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 15-02-2019 à 10:09:20 (S | E)
Bonjour gerold,
Voici la correction avec une question sur l'accord du verbe au passé. Merci.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange… ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts…jusqu’à quatre cents trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait pas ni jugé ni condamné. Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allées jusqu’au bout de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était une tromperie. Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existait pas. C’était un complice de l’équipe qui tirait au sort avec les participants. En fait, les participants n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Le choc électrique n’existait pas non plus. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer parce qu’il leur a dit que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour les participants. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants ont suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettent un acte atroce et que cet acte est considéré comme normal autour de nous, alors nous n’allons pas trop penser ni retenir le scrupule, nous les suivons. (Je ne trouve pas l’adverbe signifiant que l’on n’est pas puni. C’est quoi alors ?). En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
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- Une histoire que j'ai entendue ( parler) à la radio. Je comprends que le sujet " une histoire" ne fait pas l'action " parler", donc le participe passé "entendu" reste invariable. Ai-je raison?
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 16-02-2019 à 19:03:16 (S | E)
Bonjour lefongthuy
Une histoire que j'ai entendue ( parler) à la radio. Je comprends que le sujet " une histoire" ne fait pas l'action " parler", donc le participe passé "entendu" reste invariable. Ai-je raison?
Une histoire que j'ai entendue, mais une histoire dont j'ai entendu parler (entendre parler de quelque chose), il n'y a pas de COD, donc la question de l'accord ne se pose pas.
La règle que vous citer est néanmoins correcte, lorsque le participe passé est suivi d'un infinitif, on ne fait l'accord que si le COD effectue l'action exprimée par l'infinmitif.
Cette musicienne, je l'ai déjà entendue jouer (la musicienne joue).
Cette sonate nne, je l'ai déjà entendu jouer (la sonate ne joue pas, elle est jouée).
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 17-02-2019 à 12:55:32 (S | E)
Bonjour lrfongthuy
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange espace… ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts espace…espacejusqu’à quatre cents* trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait
* "Cent" se met au pluriel quand il est multiplié et qu'il n'est pas suivi d'un autre nombre : quatre cent trente, mais deux cents est correct. Cela vaut aussi pour "vingt" : quatre-vingts, mais quatre-vingt-trois.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était une tromperie. Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existait pas. C’était un complice plutôt un membre de l’équipe qui tirait au sort ce n'est pas clair avec les participants. En fait, les participants n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Le choc électrique n’existait pas non plus. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer parce qu’il leur a dit imparfait que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour les participants. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants ont suivi plus-que-parfait l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettent un acte atroce et que cet acte est considéré comme normal autour de nous, alors nous n’allons pas trop penser ni retenir le scrupule cela ne se dit pas, employez "scrupules" (au pluriel) avec un autre verbe, nous les suivons. (Je ne trouve pas l’adverbe signifiant que l’on n’est pas puni. C’est quoi alors ? c'est impunément). En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 19-02-2019 à 11:59:59 (S | E)
Bonjour gerold,
Merci pour les explications. C'est bien compris.
Voici la correction. Merci.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange … ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait alors un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts … jusqu’à quatre cent trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait ni jugé ni condamné. Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allées jusqu’au bout de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était une tromperie. Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existait pas. C’était un membre de l’équipe qui jouait comme un participant ordinaire. Il tirait au sort avec les autres. En fait, les gens venant participer à l’expérience n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Le choc électrique n’existait pas non plus. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer parce qu’il leur avait dit que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour les participants. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants avaient suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettent un acte atroce et que cet acte est jugé impunément, alors nous n’allons pas trop penser ni avoir des scrupules, nous les suivons. En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 19-02-2019 à 12:37:30 (S | E)
Bonjour lefongtuy
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et ne devaient être vous pouvez alléger la phrase ainsi : "... et n'être ..." ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange … ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait (alors) inutile un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts … jusqu’à quatre cent trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’enseignant a eu l’autorisation de l’équipe de l’expérience pour continuer le test autant qu’il voulait ou "l'équipe a autorisé l'enseignant à ...", plus léger. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait ni jugé ni condamné. Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allées jusqu’au bout de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était une tromperie/un leurre (tromperie me semble un peu fort ici). Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, l’élève n’existait pas/En fait, il n'y avait pas d'élève. C’était un membre de l’équipe qui jouait comme employer l'expression "se faire passer pour" un participant ordinaire. Il tirait au sort avec les autres je ne comprends pas. En fait, les gens venant participer à l’expérience n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Le choc électrique n’existait pas non plus. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer parce qu’il leur à qui ? avait dit que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour les participants. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants avaient suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettent il faut une autre forme verbale un acte atroce et que cet acte est jugé impunément remplacez jugé par un autre participe , alors nous n’allons pas trop penser ni avoir des la phrase est négative, en principe "des" est remplacé par un autre mot scrupules, nous les suivons. En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 20-02-2019 à 10:18:50 (S | E)
Bonjour gerold,
Voici la correction. Merci.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et n’être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de plusieurs combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange … ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts … jusqu’à quatre cent trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’équipe a autorisé l’enseignant à continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait ni jugé ni condamné. Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allées jusqu’au bout de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante ? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était un leurre. Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, il n’y avait pas d’élève. C’était un membre de l’équipe qui se faire passer pour un participant ordinaire. Les rôles de l’élève et de l’enseignant d’ailleurs ne sont pas attribués au hasard. En fait, les gens venant participer à l’expérience n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Le choc électrique n’existait pas non plus. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer parce qu’il lui avait dit que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour lui. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants avaient suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettre un acte atroce et que cet acte est condamné impunément, alors nous n’allons pas trop penser ni avoir de scrupules, nous les suivons. En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
Réponse : Une étude de comportement de gerold, postée le 21-02-2019 à 11:35:11 (S | E)
Bonjour lefongthuy
... lisait une longue liste de plusieurs "longue" et "plusieurs" ne vont pas ensemble, choisissez l'un ou l'autre combinaisons,...
C’était un membre de l’équipe qui se faire mettre à l'imparfait passer pour un participant ordinaire. ... d'ailleurs ne sont imparfait pas attribués au hasard. ... Le choc électrique n’existait pas non plus/Il n'y avait pas non plus de choc électrique (plus naturel) ... L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour continuer le sujet de "continuer" n'est pas l'assistant, donc il faut une conjonction et conjuguer le verbe ...
Réponse : Une étude de comportement de lefuongthuy, postée le 22-02-2019 à 18:53:06 (S | E)
Bonjour gerold,
Voici la correction avec une petite question à la fin. Merci beaucoup pour votre temps.
Je voudrais vous raconter une histoire que j’ai entendue à la radio. Je ne l’ai entendue qu’une seule fois, donc il y a peut-être des éléments qui ne sont pas tout à fait exacts. Mais le message est intéressant pour nous tous. Aux États-Unis, dans les années soixante, une petite annonce a paru dans un journal local, invitant les gens à participer à une expérience de l’université Yale. Les participants devaient avoir au moins vingt ans et n’être ni étudiants ni lycéens. Le but de l’expérience était de tester comment la punition avait une influence sur la mémoire. Deux personnes étaient tirées au sort, l’une serait l’élève et l’autre l’enseignant. L’enseignant lisait une longue liste de combinaisons, par exemple « voiture bleue, ciel rouge, table carrée, lampe losange … ». L’élève devait se souvenir de la liste et la répéter. L’enseignant et l’élève étaient dans deux salles séparées, donc ils ne se voyaient pas. Si l’élève se trompait dans la liste, l’enseignant envoyait un choc électrique à la chaise sur laquelle l’élève était assis dans l’autre salle. Le choc commençait par quinze volts, puis progressivement augmentait à trente volts, quarante-cinq volts, soixante volts … jusqu’à quatre cent trente volts. Il faut savoir qu’au delà de deux cents volts, un choc électrique peut avoir un effet nocif sur l’homme, ou même provoquer la mort. Un élève a d’ailleurs supplié l’enseignant d’arrêter de lui envoyer des chocs parce qu’il avait un problème cardiaque et que le choc pourrait lui être fatal. L’équipe a autorisé l’enseignant à continuer le test autant qu’il voulait. Quoi qui arrivât à l’élève, l’enseignant ne serait ni jugé ni condamné. Il repartirait tranquille après l’expérience. Au final, vingt-trois personnes sur quarante sont allées jusqu’au bout de l’expérience.
Alors pourquoi cette expérience est-elle intéressante? En fait, le but de l’expérience ne concernait pas l’effet de la punition sur la mémoire comme il était indiqué dans le journal. C’était un leurre. Le but véritable était d’étudier la soumission et de comprendre comment les gens se comportaient face à un ordre. Dans l’expérience, il n’y avait pas d’élève. C’était un membre de l’équipe qui se faisait passer pour un participant ordinaire. Les rôles de l’élève et de l’enseignant d’ailleurs n’étaient pas attribués au hasard. En fait, les gens venant participer à l’expérience n’avaient pas de choix, ils seraient toujours l’enseignant. Il n’y avait pas non plus de choc électrique. C’était un enregistrement pour faire croire aux participants que la personne dans l’autre salle était punie pour ne pas s’être rappelé la liste. L’enseignant avait le droit de continuer ou d’arrêter mais l’assistant de l’équipe insistait toujours pour que l’expérience soit continue parce qu’il lui avait dit que c’était nécessaire pour l’expérience et qu’il n’y avait pas d’implication légale pour lui. Les résultats montraient que plus de la moitié des participants avaient suivi l’ordre de l’équipe jusqu’à risquer de faire mal à l’autre personne, ou même de la tuer. C’est alarmant comme résultat. Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous ne serons pas punis au final, alors ferons-nous ce que le gouvernement nous demande ? Les résultats de cette expérience sont utilisés pour expliquer le comportement des soldats dans le crime de la Shoah. Quand nous voyons les autres commettre un acte atroce et que cet acte est condamné impunément, alors nous n’allons pas trop penser ni avoir de scrupules, nous les suivons. En fait, l’auteur de cette expérience était d’origine juive. La Shoah avait un impact énorme sur la communauté juive dont il faisait partie. Il s’intéressait, en effet, à comprendre le crime et la psychologie de l’homme dans cette tragédie.
J’ai une question pour comprendre mieux le choix de certains mots que vous m’avez corrigés. Est-ce que parce que ça ne se dit pas ou que j’ai mal compris leurs sens. Pour tant j’ai regardé le dictionnaire…
- Le but de l’expérience ne visait pas l’effet…→ pour quoi le verbe « viser » n’est-il pas bien ici ?
- Imaginez si le gouvernement nous dit d’aller tuer quelqu’un et que nous serons intact au final…→ pour quoi le mot « intact » n’est-il pas bien ?
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