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Extrait de 'Les Indifférents', Alberto Moravia -2-
Brano da 'Gli Indifferenti' di Alberto Moravia -2-
Alberto Moravia nasce a Roma, il 28 novembre 1907, da un padre veneziano architetto e pittore e una madre anconitana con origini dalmate. Secondo di quattro figli, all'età di nove anni viene colpito da una grave forma di tubercolosi ossea che lo constringe a letto in un primo momento poi a una degenza di dieci anni in un sanatorio. Non ha dunque avuto un percorso scolastico regolare e l'unico titolo di studio che ottiene è la licenza liceale. Tuttavia, Moravia si appassiona alla lettura dei classici e si forma una solida base letteraria. Impara inoltre il francese e il tedesco. Nel '25, a soli 18 anni, comincia la scrittura di Gli Indifferenti che pubblica a proprie spese, nel '29, presso l'editore milanese Alpes. Il suo romanzo ottiene larghi consensi da parte della critica e viene considerato uno degli esperimenti più riusciti della narrativa italiana di quel tempo. ♥♥♥ Alberto Moravia est né à Rome, le 28 novembre 1907, d'un père vénitien architecte et peintre et d'une mère anconitaine d'origine dalmate. Deuxième de quatre enfants, à neuf ans il est touché par une forme grave de tuberculose osseuse qui l'oblige d'abord à garder le lit, puis à un séjour de dix ans dans un sanatorium. Il n'a donc pas eu un parcours scolaire régulier et le seul titre d'études qu'il obtient est le baccalauréat. Cependant, Moravia se passionne pour la lecture des classiques et se forme une solide base littéraire. Il apprend également le français et l'allemand. En 1925, à 18 ans seulement, il commence à écrire Les Indifférents qu'il publie à ses propres frais, en 1929, chez l'éditeur milanais Alpes. Son roman obtient un large appui de la critique et il est considéré comme l'une des expériences les plus réussies du genre narratif italien de l'époque. |
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Si staccò della vetrina di quel negozio, camminò avanti: e poi l'avrebbero processato; tutti i giornali avrebbero parlato di questo suo delitto; titoli enormi; lunghi resoconti; fotografie di lui, dell'ucciso, del ‘solerte' Commissario di Pubblica Sicurezza che l'aveva arrestato, della stanza dov'era successo il fatto, e non sarebbe neppure mancata una crocetta indicante il luogo dove era stato trovato il cadavere. (...) Un freddo, mortale disagio gli gelò il sangue; “ecco, ci siamo” pensò. La strada era veramente quella che cercava; case nuove, candide, giardini ancor vuoti, qua e là costruzioni cariche d'impalcature, marciapiedi senza selciato; la campagna non doveva esser lontana; poca gente passava; nessuno si voltava per guardarlo, nessuno l'osservava. “Eppure, vado ad uccidere un uomo” pensò; frase inverosimile; mise la mano in tasca, toccò la rivoltella; uccider Leo significava ucciderlo veramente, toglierlo dal numero dei vivi, farne scorrere il sangue: “Bisogna ucciderlo ”pensò febbrilmente, “ucciderlo... così... senza troppo rumore... così...ecco: mirare al petto... egli cade... cade in terra... mi chino, senza far rumore, con lentezza, lo finisco”. La scena che doveva essere fulminea, gli appariva lunghissima, disgregata nei suoi gesti, silenziosa; un mortale malessere lo vinceva: “Bisognerebbe ucciderlo senza accorgersene” pensò; “allora sì, tutto andrebbe bene”. Il cielo era grigio; poca gente passava; una automobile; ville; giardini; la rivoltella in fondo alla tasca; il grilletto; il calcio. Si fermò un istante a guardare il numero del portone: in quel momento la propria tranquillità lo spaventò: “Se continuo con questa calma” pensò atterrito “non se ne fa nulla...: bisogna essere sdegnati, furiosi...”. Da Alberto Moravia, Gli Indifferenti, Edizioni Alpes,1929 |
| Il s'éloigna de la vitrine de ce magasin, marcha tout droit : puis ils le poursuivraient en justice ; tous les journaux parleraient de son crime ; titres énormes ; longs comptes-rendus ; photographies de lui, de l'homme tué, du ‘zélé' commissaire de la Sécurité publique qui l'avait arrêté, de la pièce où s'étaient déroulés les faits, et sans nul doute également d'une croix indiquant l'endroit où le corps avait été trouvé. (...) Un malaise d'un froid mortel lui glaça le sang ; “voici, nous y sommes”, pensa-t-il. La route était vraiment celle qu'il cherchait ; des maisons neuves, d'un blanc éblouissant, des jardins encore nus, ici et là des constructions alourdies d'échafaudages, des trottoirs sans pavés ; la campagne ne devait pas être loin ; peu de gens passaient ; personne ne se tournait pour le regarder, personne ne l'observait. “Et, pourtant, je vais tuer un homme”, pensa-t-il ; phrase invraisemblable ; il mit sa main dans sa poche, toucha le révolver ; tuer Leo c'était le tuer pour de bon, l'éliminer du monde des vivants, faire que son sang s'écoule : “Il faut le tuer”, pensa-t-il fiévreusement, “le tuer... comme ça... sans trop de bruit... comme ça... voici : viser la poitrine... il tombe... il tombe à terre... Je me baisse, sans bruit, lentement, je l'achève”. La scène qui devait être fulgurante, lui semblait très longue, incohérente dans ses gestes, silencieuse ; un malaise mortel s'emparait de lui : “Il faudrait le tuer sans en prendre conscience”, pensa-t-il ; “Si c'est le cas, tout irait bien”. Le ciel était gris ; peu de gens passaient ; une voiture ; des villas ; des jardins ; le révolver au fond de la poche ; la gâchette ; la crosse. Il s'arrêta un instant pour regarder le numéro du portail : à ce moment-là, sa propre tranquillité l'effraya : “Si je continue à rester aussi calme”, pensa-t-il terrifié, “je ne pourrai rien faire... : je dois être indigné, furieux ...”. De Alberto Moravia, Les Indifférents, Editions Alpes, 1929 |
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